«Il n’y a pas d’art abstrait. Il faut toujours commencer par quelque chose. On peut ensuite enlever toute apparence de réalité ; il n’y a plus de danger, car l’idée de l’objet a laissé une empreinte ineffaçable.»
“Conversation avec Picasso” (Dialogues avec Christian Zervos)
J’ai le besoin de questionner mon identité, mon histoire pour observer les différences et
l’incompréhension qu’il y a entre ce que je vis et ce que je vois ; l’ambition que ce ne soit plus un combat. Les attentes et les désirs des autres… comment ne pas se sentir étranger quand on lutte dans d’étranges sensations.
Je cherche à mettre en jeu le corps et ses fragilités pour servir un propos violent, celui des blessures dont il est difficile de guérir pour se construire. L’homme n’est que poussière, son vécu lui donne de l’importance. Je requestionne mon œuvre artistique, mes créations pour m’assumer seul en scène, tel que je suis.
À travers ma danse libre, j’écris ce que je suis et cherche un équilibre entre ce que l’autre voit et ce que je ressens pour enrichir les racines de mon univers artistique contemporain, la définition du moi face au monde
Pour Ceux-L, tu es. Seul, tué. CAL a bénéficié d’un accueil en résidence au théâtre des Doms, au théâtre Transversale, au lieu, centre de de danse et de création et au théâtre de l’Oulle, la Factory Avignon. Elle a bénéficié d’une résidence de création lumière et scénographie au théâtre Benoît XII, ISTS, Avignon.