L’autre est un inconnu, il est donc une source d’inspiration…
Cet axiome de l’altérité se traduit chez Alexandre Lesouëf par la désignation d’un antagonisme entre le désir de recherche et le besoin du public.
Dans .Alt(er), le sentiment de malaise guide la chorégraphie d’un leitmotiv qui oscille entre esquisse et évidence. Le trouble des quatre danseurs invite le spectateur à s’interroger : n’est-il pas lui-même un acteur du spectacle ?
Dans cette pièce, les danseurs et les spectateurs se superposent pour écrire le ressenti du chorégraphe. Un questionnement qui amène le spectacle dans une formule riche de rebondissements, d’énergie et de suspensions…
Qui sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Qui sont-ils ? Et qu’attendons-nous les uns des autres ?
.Alt(er) interroge la position de l’artiste chorégraphe, son pouvoir face à celui du public.
L’envie de sortir d’un sentiment d’étouffement, de suffocation qui, part la forme de ce que je représente, ne me procure pas ma liberté.
« Elle fait le constat de ma position actuelle, de ma vision sur la culture qui nous constitue, mais qui nous oblige souvent à rester immobiles et fermés.” Etre libre, . Alt(er), est une façon de concevoir ma danse. »