A vent, repos.

A vent, repos.

Comment définir mon moi. Comment se pardonner des erreurs que nous avons faites?  Prendre conscience de ce que cela nous a appris, ce que cela nous rend et ce que ceux-la nous rendent. Vivre et essayer encore, en se disant que l’on se trompera encore, nous ferons des erreurs, et puis, nous recommencerons. Je n’invente rien, je le sais. Ce que j’écris, c’est mon monde, j’ai laids cries de toutes mes expérimentation, elles semblent avoir du sens, exister.

Berdache, c’est être une autre personne, parmi tant d’autres, bien sûr. Mais c’est un dessin rempli de gribouillage, et, ces gribouillages ont pour moi énormément de valeurs, en faite, elles sont essentielles à la définition de Berdache (le sens que j’ai donné au mots «vie»). Une autre façon de construire, d’utiliser les outils que l’on me donne pour repenser les sens de ce que nous traversons. Comment penser, comment exprimer ce que nous ressentons avec toute cette authenticité, cette solitude?

S’exprimer différemment ! Oui, bien sûr, qui peut dire aujourd’hui qu’il est si différent, puisque, en parcourant les écrits de Pascal Blaise, je me suis retrouvé dans mon corps, ce que je vivais en me disant qu’il avait déjà des écrits tout compris, de l’amour.Si je me laissé porter par ce qui viens en moi, instinctivement, sans jugement, sans attente, avec pour seul attention, le désir de me comprendre. Travailler sur ce que vous ne reconnaissez pas, c’est une façon d’exister. 

Je danse, je chorégraphie, mes complexes, mes questions et mes souffrances. Je recherche en permanence les émotions, l’exultations des mes pulsions, des mes sentiments. j’écris avec mon corps parce que je n’ai jamais su exprimer ceux qu’il y a en moi, m’exprimer convenablement avec ceux qui sont autours de moi. Au milieu de ce monde, perdu et attentif, j’essaie d’écrire les contradictions pour extérioriser mes moi (s). J’enseigne pour construire. Je danse pour vivre. Je chorégraphie pour dire.

Mon corps est une plume, mon sang est son encre et ma danse sont les mots et les maux qu’il faut savoir extérioriser pour se connaître, s’apprendre chaque jours comme si c’était le premier, les premières inspirations d’oxygène pour assumer les expirations de ce qui bout en nous. Avancer doucement, pour changer, se mettre en danger, être contre les attentes, être contre les lois, contre les codes, contre soi, contre les autres. Une manière différente de ce questionner pour dire ce qu’il y a de plus grand dans l’apprentissage du vivant. Coudre, se piquer, tisser, et se raccorder au tissu qui enveloppe notre fragilité, l’issu d’agilité qui dessine et décime le réel.

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